À Plateau-Cailloux, les bénévoles nouvellement engagés se forment
Une journée de formation en ce début de mai 2021, a permis à une dizaine de bénévoles nouvellement engagés au Secours Catholique de la Réunion, de mieux connaître le Secours Catholique. Ce fut une journée intense et riche en échanges et informations !
Comme toujours, la séance a commencé par la présentation de chacun durant laquelle chaque participant a parlé de son parcours, de son engagement, de la façon dont il a connu l'association et les raisons de sa présence. Si les contributions de tous sont multiples, le fil conducteur reste le même, celui de partager, d'aider, de donner du sens à sa vie, d'être utile... Comme le dit Pierre, seul participant masculin, pour avoir une réponse le jour où Jésus demandera : « Et toi, qu'est ce que tu as fait de ta vie ? »
Connaître le Secours Catholique
Le silence s'est fait pendant qu'on a visionné le film de Frank Salomé retraçant la vie et l'action du père Jean Rodhain, fondateur du Secours Catholique. Véritable leçon d'histoire et d'humanité, ce film est une mine d'informations sur ce parcours d'homme engagé et sur les premières décennies du mouvement, fondé en 1946.
Puis, Damien, délégué qui a réussi à se frayer un chemin jusqu'à Plateau-Caillou a pris la parole, soulignant que les valeurs fondamentales sont celles de l'Évangile et précisant : « On n'est pas une ONG, on est un mouvement d'Église. » En reprenant les paroles de Jean Rodhain - « Nous ne sommes pas des épiciers ». Il a rappelé que le projet du Secours Catholique est de bâtir : « Un monde plus juste et fraternel » où « on oublie l'idée de bénéficiaires, en faveur de frères et soeurs ; on agit à la manière de Jésus et suivant la parole des plus pauvres. » C'est ainsi que l'on contribuera au « rayonnement de la charité chrétienne » objectif cité dans les statuts, et qu'on rendra « la charité au monde ».
Damien reconnaît que, depuis le Covid, tant au niveau national qu'au niveau local, le Secours Catholique souffre de ne pas pouvoir agir, mais il estime qu'il faut « profiter de ce moment pour réfléchir et revenir aux sources rafraîchissantes. » Dans l'immédiat, pour les participants, la source de rafraîchissement se trouve dans les barquettes qui attendent au fond de la salle ! On va les déguster dehors, en face de la savane balayée par le vent frais de l'alizé !
Notre mission au quotidien
Le travail reprend : en petits groupes, on échange autour de quelques mots clés (accueillir, soutenir, agir...) et la notion d'une mission adaptée à son profil. La mise en commun permet de dégager certains éléments du “ savoir être" et du “ savoir faire“, dont voici quelques exemples:
- « accueillir toutes les différences,
- accueillir avec enthousiasme,
- agir avec empathie,
- accompagner en restant à sa place,
- vivre concrètement notre mission de témoignage; incarner notre spiritualité,
- on n'est pas parfaits, mais on a des richesses et on va découvrir les richesse de l'autre. »
A la fin de la journée, les participants repartent à la fois fatigués et requinqués, enrichis grâce aux échanges et aux informations reçues. Selon le proverbe guadeloupéen : « Chacun connaît son monde. » Ces nouveaux bénévoles connaissent désormais celui du Secours Catholique.