Repas solidaire à Saint-Benoît

Le café de rue et le repas solidaire ont repris fin février dans les locaux de la cure de Saint-Benoît. Les bénévoles du Secours Catholique accueillent les démunis tous les samedis matin pour le petit déjeuner et le dernier samedi du mois, pour un repas cuisiné par l’équipe.

D’autres personnes, paroissiens ou particuliers, contribuent à leur manière en apportant un dessert ou des viennoiseries, ou en déposant dans « le panier du curé » de quoi préparer à manger. 

L’équipe est nombreuse : une quarantaine de bénévoles, même si tous ne viennent pas systématiquement au café de rue. Les bénéficiaires sont nombreux aussi : entre 30 et 40 sont régulièrement présents et apprécient ce temps d’échange. « Ils sont contents de venir, parce qu’on est à leur écoute », raconte cette bénévole qui, elle aussi, est contente de les revoir chaque samedi : « Cela nous donne un autre regard et nous rend plus humains ! » 

Les bénéficiaires apprécient le fait de manger avec les bénévoles : « En semaine, d’autres associations viennent nous apporter des barquettes, mais ici c’est différent parce qu’on mange tous ensemble autour de la table » explique l’un d’eux. Dans un but de socialisation, le curé de la paroisse souhaite voir les bénéficiaires participer encore plus : participer à la préparation du repas, mettre la table, faire la vaisselle...  « Sinon, c’est comme au resto ! » déclare-t-il. Et de fait, les bénéficiaires lavent leur vaisselle après le repas, pendant que d’autres aident à ranger.

A Saint-Benoît, on partage aussi l’Evangile. Le petit déjeuner est accompagné d’une lecture et d’un temps de parole, où les bénéficiaires sont invités à s’exprimer sur ce qu’ils ont entendu. De même, on bénit ensemble le repas avant de le servir. 

Les projets pour 2023 ? Les bénévoles espèrent profiter du camping-car pour aller dans les quartiers. « Actuellement, ce sont les démunis qui viennent vers nous, reconnaît une bénévole. Mais tous ne viennent pas – soit ils ne peuvent pas, soit ils ne savent pas etc. Donc, il faut aller vers eux. » Un projet déjà mis en œuvre ailleurs, et qui devrait bientôt se réaliser ici aussi.