Un nouveau "fripe Koz Kafé" à La Rivière du Mât

Mi-octobre, les équipes de Bras Panon et de Saint André se sont alliées pour animer ensemble un nouveau Fripe Koz Kafé à La Rivière du Mât les Hauts. C’est la deuxième fois que les deux équipes s’associent pour organiser cet événement, et la collaboration représente aussi une opportunité de tisser des liens entre les bénévoles.

Même si la fréquentation était un peu moindre que lors du « fripe » précédent il y a un an, les riverains sont venus de bon matin renouveler leur garde-robe et sont repartis contents. Et bien entendu, sur place, on n’offrait pas que des vêtements ! Un café, un rafraîchissement, un brin de conversation, un moment convivial étaient à l’ordre du jour, et on a également sorti la table de dominos.

Ils recherchent de la compagnie, un peu d'attention

Parmi les personnes présentes, on comptait des habitués du café de rue organisé par l’équipe de Bras Panon à la Rivière des Roches. Ce café de rue a démarré juste après le passage de Garance l’an dernier, et connaît un succès grandissant. « Il y a une super ambiance, confie Marie-Line, on reçoit désormais entre 15 et 20 accueillis tous les mardi matin et on les connaît bien maintenant ! Au début ce n’était quasiment que des hommes, mais maintenant c’est équilibré, 50 / 50. Ce sont surtout des personnes isolées, autour de la cinquantaine. Ils ont un logement, mais ils recherchent de la compagnie. Ils ont besoin d’un peu d’attention, de pouvoir parler en fait, raconter leurs petits soucis, et pas question pour eux de louper le rendez-vous ! »

Fin septembre, l’équipe a organisé une sortie à Anse des Cascades pour les personnes accueillis au café de rue. Pique-nique, détente et échanges sous les palmiers... la journée a filé très vite pour tous les participants. « On fait de belles rencontres avec tout le monde », se réjouit Isabelle, bénévole.

Les deux équipes souhaitent développer leurs activités communes, et regrouper les bénéficiaires pour qu’ils fassent connaissance. « Cela complète ce que l’on fait », estime Sylviane. Multiplier les contacts, c'est rompre l’isolement et construire un monde fraternel.