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La Réunion

 Bellemène :  la “Kaz“ Zarboutan ouvre ses portes et accueille le “Koz Kafé“

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Après un an de fermeture pour contraintes sanitaires, la “Kaz“ Zarboutan rouvre ses portes et reprend petit à petit ses activités. L'atelier informatique a démarré en février et reçoit beaucoup de demandes ; la marche a repris également, et après Pâques, on espère organiser des sorties régulières. Et ce weekend a vu le premier "Koz Kafé" à Bellemène.

Le scénario est toujours le même : grâce à l'indéfectible soutien logistique apporté par Daniel, référent des cafés de rue sur tout le territoire, des stands de vêtements et de jeux d'enfants sont installés sous les barnums, alors qu'à l'entrée (quand il y en a une !) une table garnie invite les visiteurs à s'y attarder pour bavarder avec les bénévoles autour d'un café, un thé, un jus de fruits ou une viennoiserie. Au-delà de l'aide matérielle que constituent les vêtements, l'objectif est de proposer une pause détente et, surtout, nouer des relations fraternelles avec les personnes démunies ou isolées.

Ce matin, l'espace est clairsemé, mais des visiteurs passent quand même. Dominique aide une jeune fille un peu intimidée à choisir des vêtements : « Elle est restée un peu en retrait au début, mais finalement elle a trouvé son bonheur, » se réjouit cette nouvelle bénévole. Pendant ce temps, la maman, en discutant, fait savoir qu'aux Palmistes, dans le haut : « il n'y a rien et personne ne vient ». « Il faudrait donc aller là-haut » concluent les bénévoles.

Lolita, la coordinatrice de l'événement, est, somme toute, contente de l'opération. « Il y a eu pas mal de mobilisation, dit-elle, on est sur les bons rails. Cela a permis aux bénévoles de se retrouver et renouer contact après un an de fermeture, et on a eu quand même quelques visiteurs. »


  

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Pendant la fermeture, les travaux continuent
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Pour les bénévoles, la matinée se termine par un repas vraiment "fait maison".  Car la “Kaz“ est entourée d'un beau jardin soigneusement entretenu par trois bénévoles ; légumes, herbes aromatiques et plantes médicinales y poussent à foison. Et cette activité-là a continué pendant la fermeture ! Line, bénévole de longue date qui fait partie des jardiniers, a donc pu cueillir ce matin ce dont elle avait besoin pour mitonner un délicieux repas végétarien vraiment local : haricots, brèdes, rougail de bringelles ... « Seul le riz ne vient pas du jardin ! » se félicite-t-elle. 

Quand ils ne servent pas pour les actions, les produits du jardin sont offerts aux gens du quartier qui peuvent passer à la “Kaz“ en demander. Michel, un autre jardinier, sera peut-être là pour leur en fournir, mais il ne fait pas que ça ! Référent "personnes âgées", Michel s'occupe aussi de l'action plaidoyer auprès des autorités, afin d'améliorer et désenclaver l'habitat des personnes âgées les plus vulnérables. Il écrit et relance inlassablement, photos à l'appui, mais c'est un travail de longue haleine. Pour preuve, le dossier de cette vieille dame âgée de 94 ans qui vit dans une case insalubre où les fils électriques pendouillent partout et les toilettes sont à l'extérieur, à plus de trente mètres du logement. Le dossier est "en cours" depuis 2017 ... et toujours pas de réponse. Inutile de préciser que pendant la fermeture de la “Kaz“, les actions du plaidoyer n'ont pas cessé non plus !

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Sur le chemin...
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Des activités qui reprennent, d'autres qui continuent... il y a aussi les projets. Celui de créer un coin lecture ou bibliothèque et installer une "boîte à livres" dehors, par exemple. Christine se charge de mettre de l'ordre dans les bouquins entassés pêle-mêle sur les étagères.  « J'ai tout sorti, trié, rangé, donné ce qui était en double à une autre bibliothèque, explique-t-elle. J'ai fait une section "livres scolaires" que les enfants du quartier puissent venir prendre ou consulter ce dont ils ont besoin pour l'école. »
Christine, qui avait des choses à donner après son déménagement, passait devant la “Kaz“ Zarboutan, et un jour elle s'y est arrêtée, a rencontré la coordinatrice du secteur. Depuis, elle est devenue bénévole : « C'était sur mon chemin - dans tous les sens du terme ! » dit-elle.

Avec la reprise de ses activités, la “Kaz“ Zarboutan se trouvera sans doute sur le chemin de bien d'autres personnes, qu'elles soient bénévoles ou habitantes du quartier !