Sain-Benoît : deux jours de formation !
Une deuxième session de formation a eu lieu les 16 et 18 décembre 2020. À leur tour, les équipes de l'Est et du Nord-Sud, de Saint-Benoît, de Sainte-Suzanne, de Saint-Denis, ont bénéficié de ces deux journées axées sur l'écoute. Une bonne quinzaine de participants se sont retrouvés dans la grande salle paroissiale de Saint-Benoît pour s'informer, échanger, discuter et mettre en scène, via des jeux de rôle, les principes d'une présence active, sensible et bienveillante.
Comme à Bois-d'Olives, la semaine précédente, les bénévoles ont plébiscité très largement cette formation. Benjamine, à l'accueil de Saint-Benoît depuis deux ans, avait déjà quelques clés, mais la formation lui en a apporté d’autres : « Ti Pa, ti Pa, ça avance », dit-elle. Eliza, co-référente des maraudes et du café de rue à Saint-Benoît, est souvent confrontée à des personnes, mal dans leur peau ou en état d’ébriété ; elle estime que la formation est « un grand plus » car elle y apprend à gérer et à calmer une personne agressive. Pour Jean-Paul, nouveau bénévole de l'équipe Young Caritas à Saint-Denis, « ça permet de voir comment il faut agir. » Quant à Carole, engagée dans l'équipe de Sainte-Suzanne, elle estime qu'on apprend à écouter la personne accueillie, mais aussi soi-même : « J'ai appris à m'écouter. Il y a une richesse dans les échanges qui nous fait grandir. On apprend ce qui est à corriger en soi pour mieux écouter les autres. On accueille avec sa personnalité et il faut se mettre à la portée de l'autre. »
Plusieurs bénévoles insistent, en effet, sur la richesse des échanges, et sur le côté convivial de la formation. Dominique de l'équipe de Saint-Denis fait remarquer que « Tout le monde n'a pas la même définition du verbe « écouter. C''était intéressant de donner un sens aux mots ». Elle apprécie aussi que les participants viennent de différents secteurs. Elsie de Saint-Benoît est d’accord : « Ça permet de rencontrer d'autres bénévoles et de rendre compte qu'on a les mêmes difficultés ». Marie-Paule de Sainte-Suzanne souligne que la méthode de travail favorise la convivialité : « On travaille ensemble et on nous met dans des situations concrètes ».
Tandis qu'à côté, on emballe des cadeaux à distribuer aux familles, les participants à cette formation apprennent à offrir ce que Thierry, l'animateur, appelle des « messages cadeaux » - un souffle de vie destiné à ceux qui viennent frapper à l'accueil du Secours Catholique ou que l'on croise à l'occasion d'un café de rue, d'une maraude.
Tout le monde n'a pas la même définition du verbe « écouter » : c'était intéressant de donner un sens aux mots.